War and Place
Valerie LeBlanc
Date : April 2024
Paper : $16.00
PDF : $12.00
40 pages
War and Place pivots between memories, disasters of war, and the re-viewing of war movies. Past and current events and each visit to the memory bank have left impressions of life goals seeded through media, and life experiences that have shaped the attitudes found in the words.
96 in stock
Additional information
Weight | .200 kg |
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Dimensions | 22 × 14 × .4 cm |
Book Type | PDF, Papier/Paper |
admin –
When I was at the Festival acadien de poésie in Caraquet last week, I ran into Valerie LeBlanc (La Cameo) and Daniel H. Dugas. This artist duo has often impressed me with their individual and collective works. It reminded me that Valerie recently published two “chapbooks.” There’s no real French equivalent for this, I checked. It’s like a small-format/pamphlet/collection, often printed through the artist’s imprint or in a series for broader distribution. I wanted to talk about these two chapbooks for a while. Not only are they beautiful objects, but the content took me a thousand miles from here to Valerie’s childhood at the Fort Churchill Military Base in Northen Manitoba. Part poetry, part essay, Vignettes takes us into an exercise in memory, where movies and historical context following the Second World War intersect. There is an integration of background and form, a surprising echo between the memories of the little girl to whom war films were presented in the cinema of the military base, and the artist recognizing in retrospect the horrors experienced by indigenous peoples at the gates of the camp, outside of this colonial bubble.
In War and Place, which follows Vignettes, we follow the author/narrator in an exercise of self-analysis through four different films seen during these formative years. These are films of war and propaganda, unrest and guilt. For example, Nanook of the North, the 1922 silent film based on Inuit life, is now recognized as having been staged, exotically and artificially…
I loved diving into Valerie’s psyche, following her thoughts between childhood memories (with the hindsight between what was perceived then and what is understood now), memories of landmark films, and historical/sociological context. If you have a chance to get your hands on these two chapbooks, go for it, as only 100 copies have been printed!
Sébastien Lord-Émard
Quand j’étais au Festival acadien de poésie de Caraquet la semaine dernière, j’ai croisé deux personnes que j’admire et affectionne beaucoup, Daniel H. Dugas et Valerie LeBlanc La Cameo! Ce duo d’artistes incroyables m’impressionne depuis des années pour leurs oeuvres respectives et en commun. Ça m’a rappelé que récemment, cette année, Valerie a publié deux “chapbooks” (il n’y a pas vraiment d’équivalent en français, je sais, j’ai vérifié; c’est comme des plaquettes/pamphlets/recueils en petit format, souvent imprimés maison/artisanal ou en série pour grande diffusion… bref.). J’avais envie d’en parler ça fait un élan. Non seulement est-ce deux beaux objets livresques, mais le contenu m’a transporté à mille milles d’ici, sur les traces de l’enfance de Valerie, sur la base militaire de Fort Churchill dans le grand nord du Manitoba. À la fois poésie et essai, Vignettes nous plonge dans un exercice mémoriel doublé d’images de film et de contexte historique, celui des années suivants la Seconde Guerre mondiale. Il y a une intégration du fond et de la forme, une résonance très étonnante, entre les souvenirs d’une petite fille à laquelle on présentait des films de guerre dans le cinéma de la base militaire, avec en filigrane ce qui était tu et que l’artiste reconnaît avec le recul, soit les horreurs vécues par les peuples autochtones aux portes du camp, à l’extérieur de cette bulle coloniale. Dans War and place, qui fait suite à Vignettes, on suit l’autrice/narratrice dans un exercice d'(auto-)analyse de quatre différents films vus lors de ces années formatrices, films de guerre et films de propagande, films de troubles éthiques et films de mauvaise conscience. Comme ce Nanook of the North, film silencieux datant de 1922, où des Inuit sont mis en scène de manière exotisante et artificielle… J’ai adoré plonger dans la psyché de Valerie, suivre ses réflexions qui entremêlent souvenirs d’enfance (avec ce que cela comporte de distance entre ce qui était perçu alors et ce qui est compris maintenant), souvenirs des films marquants, et contexte historique/sociologique. Si jamais vous avez la chance de mettre la main sur ces deux chapbooks, imprimés à seulement 100 exemplaires, go!
Sébastien Lord-Émard